Briefing Passager
À apporter
- Lunettes de soleil
- Petite bouteille d’eau
- Caméra ou appareil photo
Hangar et parking
Il est interdit de fumer dans le hangar et sur le parking.
Les téléphones portables doivent être coupés, il est interdit de téléphoner sur le parking.
La circulation des piétons doit se faire le long du parking, derrière le marquage au sol. D’une façon générale, il faut rester à l’écart des avions, en particulier de la partie avant, zone dangereuse à cause de l’hélice. Un avion peut démarrer à tout moment. Si vous voyez le “gyrophare” de l’avion commencer à s’allumer, redoublez de prudence, c’est signe qu’il va mettre en route.
Avitaillement
Si un avion fait le plein, mettez-vous à distance de sécurité. Il est interdit de rester dans un avion pendant son avitaillement.
Prévol
Pendant la préparation de l’avion, le pilote va effectuer à un moment la “prévol” : il s’agit d’une inspection générale de l’avion, avec examen des points de sécurité, préparation de la cabine, etc. Cette prévol ne doit pas être interrompue. Si vous avez des questions, posez-les une fois la prévol terminée.
Installation dans l’avion
Installez-vous confortablement : réglage du siège et de la ceinture, enlevez votre manteau.
Toutes vos affaires (sac, pochettes, etc.) doivent être mises à l’arrière. Il ne faut rien poser par terre, tenez votre appareil photo à la main, mettez votre bouteille d’eau dans la pochette à votre droite. Tout objet “baladeur” pourrait bloquer les commandes de vol, en particulier les pédales.
Repérez les pédales : ce ne sont pas des repose-pieds. D’une façon générale, il ne faudra toucher à aucune commande du tableau de bord, et ne jamais s’agripper au volant (cela s’est déjà vu).
Repérez le fonctionnement des arrivées d’air, et testez la manœuvre de la porte.
Faites-vous expliquer l’utilisation du casque : le micro doit affleurer la bouche, et il y a un bouton de contrôle de volume sur le casque lui-même.
Le premier vol est toujours un peu nauséeux. Cela disparaît au bout du 2e ou 3e vol. Vérifiez donc qu’il y a un sac en papier dans la pochette à côté de vous.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser avant le démarrage de l’avion.
Radio, Intercom
Votre casque vous permet de communiquer avec le pilote et d’entendre le trafic radio. Quand vous parlez, seul le pilote vous entend (intercom). Quand il veut parler sur la fréquence, le pilote enfonce un bouton pour émettre. Tout le monde parle sur la même fréquence, donc cela va vous sembler un joyeux bazar. Une petite astuce : repérez l’indicatif de votre avion. Si votre avion est immatriculé F-HSBC, on dira “Fox Bravo Charlie” (1ère lettre et 2 dernières). Tous les messages qui vous sont destinés commenceront par cet indicatif. Donc si vous êtes en train de parler avec le pilote et que vous entendez “Fox Bravo Charlie”, interrompez-vous immédiatement.
Certaines phases demandent toute la concentration du pilote, donc ne lui parlez pas :
- Mise en route, roulage, essais moteurs
- Décollage
- Approche, atterrissage
Parfois vous entendrez le pilote parler tout seul : il n’est pas fou, c’est normal, on lit souvent les check-lists à haute voix.
Sécurité en vol
Le vol s’effectue en “vol à vue” (VFR), la règle de base est donc “voir et éviter”. Vous pouvez contribuer grandement à la sécurité en signalant au pilote tout avion ou hélicoptère que vous pourriez apercevoir autour de vous, même lointains.
Consignes en cas d’atterrissage forcé
En cas de panne, l’avion se posera dans un champ (quelques centaines de mètres suffisent).
- Enlever les lunettes
- Débloquer la porte en fin d’approche
- Position de sécurité (comme dans les avions commerciaux)
Après l’atterrissage, évacuer l’avion le plus vite possible et appeler les secours (le 112).
Considérations légales & assurances
Vous devrez suivre scrupuleusement les consignes du pilote, qui est légalement le Commandant de Bord.
Le vol s’effectuant à titre gratuit, il n’est pas soumis à la réglementation régissant les vols commerciaux. Par conséquent, la responsabilité du pilote n’est engagée qu’en cas de faute inexcusable (ne pas respecter un ordre du contrôle aérien, pénétrer sciemment dans une zone interdite ou un nuage, etc.). Dans tous les autres cas, vous ne serez couverts que par votre assurance personnelle. Habituellement, l’aviation générale n’est pas considérée comme une activité aéronautique à risque, au contraire du vol acrobatique, de l’ULM ou du parachutage. Elle ne devrait donc pas être sujette à exclusion mais pensez quand même à vérifier auprès de votre assurance.
Bon vol !
